photo Cinema3_zps1f4d4839.png  photo Fandom3_zps01bb0002.png  photo Histoire3_zps5607eca1.png  photo Jeux3_zpse5878417.png  photo Litterature3_zps42a72ff0.png  photo Musique3_zpsd0c9418e.png  photo Politique3_zps85165211.png  photo Series3_zps0864b18e.png  photo Societe3_zpsfb5e6136.png  photo Theatre3_zps648dbbd7.png

mardi 2 décembre 2014

Monétisation et Internet

Par LordPouic

Comme je l’ai déjà dit, je suis développeur de jeux vidéo (c’est moi qui fais les petites lignes de code), mais étant dans une startup au personnel réduit (trois personnes dans les jours d’affluence), j’ai très vite dû m’intéresser à de nombreux domaines éloignés de l’informatique. Graphisme, communication, ergonomie, monétisation, me voilà. 

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de ce dernier domaine, de cette monétisation très fluctuante et des fois compliquée à comprendre, surtout sur Internet.


lundi 1 décembre 2014

La série qui parle d'elle-même ou le narcissisme poussé à la génialitude : Supernatural

Par Alabama

(Gare aux spoilers. Ils seront tous en gris pour que vous puissiez les fuir comme la peste.)


« Regarde Supernatural. » « Non. » « Regarde Supernatural, alleeeez. » « J’ai regardé le premier épisode. C’était tout moisi. » « Allez ! Je te fais un résumé des trois premières saisons, comme ça t’arrives directement à l’arrivée de Castiel ! » « Non. » « Allez ! » « Bon, d’accord. »

Trois ans. Trois ans pour que les harcèlements de Rainbowl visant à me faire regarder cette série baignée dans le n’importe quoi absolu aboutissent. Trois ans, et elle a réussi. Une fois installée devant mon écran et la saison 4, j’ai avalé les épisodes comme un hamburger végétarien de chez Joe Allen.

Vous voulez savoir le pire ?
J'ai écrit la blague nulle ci-dessus avant même de trouver l'image.

Supernatural, c’est cette série qui était vaguement diffusée dans la Trilogie du Samedi sur M6. Bon, je n’avais pas le droit de regarder. Ma Maman était responsable. Enfin, je n’avais pas le droit de regarder Buffy non plus. Ma Maman était un tyran.

jeudi 27 novembre 2014

Hell yeah, I'm demisexual

Par Rainbowl


So proud.

A la base, je voulais écrire un article lexique LGBT. Et j'ai renoncé devant l'ampleur de la tâche. Ensuite, j'ai voulu écrire un article sur l'asexualité, demisexualité, hyposexualité etc., et j'ai encore une fois renoncé, par peur de me tromper, de dire n'importe quoi. Et me voilà : je vais vous parler de ce que je connais le mieux, la demisexualité seulement, non seulement parce que ce terme n'est pas accepté par tout le monde, mais aussi parce qu'il pose la question de la façon dont on choisit de se définir : y a-t-il une limite aux « labels » qu'on se donne ? J'ai trouvé ma réponse, à vous de trouver la vôtre. Mais d'abord, permettez-moi de vous livrer mon témoignage.

Clap de fin : "Je suis l'idée" de Kevin Delanne

Par LaManie


Ce qui est beau avec le monde de l'audiovisuel, c'est que tu rencontres des personnes vraiment intéressantes. Vous vous rappelez de mon article sur le tournage du court-métrage d'Olivier Polia (sinon, viens voir mon petit) ? Eh bien, parmi cette petite équipe toute gentille, très unie et venant principalement de l'ESRA de Nice, un monsieur jouait au script-boy. Ce monsieur, il s'appelle Kevin Delanne. Evidemment, nous avons un peu parlé durant le tournage. Puis un jour, un acteur (oui, le même que pour le court-métrage d'Olivier Polia, Big Up Yann!) m'a envoyé un lien en me disant : « Tiens, j'ai joué dans ce petit film, qui est en compétition pour le Nikon Film Festival. Le réal, c'est Kevin, tu te souviens ? Tu votes ? » Bon. Déjà une fois, on est venu à moi, ça a plutôt bien marché. Et si on recommençait ?


J'ai donc cliqué sur le lien du site du Nikon Film Festival, pour enfin arriver sur la page de Je suis l'idée. Cent quarante secondes, une succession de plans et de décors, un jeu entre des voix off et un couple de personnages : une petite comédie agréable en somme, le genre à te donner la banane. Tu peux la voir ici !

jeudi 6 novembre 2014

Twin Peaks, à voir avec une bonne tasse de café noir (clin d’œil, clin d’œil)

Par Rainbowl

Je sais, je sais. Ca fait trois siècles et des poussières que je n’ai pas écrit d’articles. Mais là, récemment, une news m’a tirée de ma profonde hibernation :

Twin Peaks revient en 2016. Attendez, je répète : TWIN PEAKS REVIENT EN 2016.

Twin Peaks, c’est ma série préférée de tous les temps. Voilà, ça c’est dit. Mais encore ? Mon objectif dans cet article, il est très simple : vous faire regarder cette série. C’est clair ? Allons-y ! (comme dirait le Docteur *clin d’œil*).

J'ai même fait un caméo dans cette série. Mais si, c'est moi, derrière, à droite.

Alors déjà, commençons par la carte d’identité de cette série.

Twin Peaks est donc une série américaine créée par Mark Frost et David Lynch. Yep, David Lynch, le cinéaste qui fait des films super bizarres, mais géniaux (enfin, pour moi en tout cas). N’étant pas l’experte en cinéma du blog, et craignant pour ma vie, je ne vais pas me lancer dans une analyse de Lynch, je ne me sens pas du tout au niveau pour cela. Retenons l’aspect « Je ne comprends rien, mais c’est génial ».

mardi 21 octobre 2014

Clap de fin : le court-métrage "L'inconnu" d'Olivier Polia

Par LaManie

« Salut, ça te dirait de venir assister au tournage d’un court-métrage et d’écrire un article dessus ? » Y'a des jours, on vous propose de drôles de trucs. Mais ok !

Allons-y ! (Alonzo.) 

Ce petit message, c’est un ami acteur qui me l’a envoyé, un jour, comme ça, pour le fun. Je dois avouer que ça fait assez plaisir de recevoir ce genre d’invitations. Et franchement, j’allais pas dire non. C’est ainsi que, toute contente de pouvoir recommencer à raconter mes expériences de tournage (si si, j’en ai déjà fait, venez voir ici !) que je suis allée sur le terrain, carnet au poing et vipère pas loin (Bazin, sors de ce coooorps !). Un tournage, c’est toujours un bon moment, de belles rencontres, saupoudrées de quelques ennuis techniques et météorologiques, mais le tout dans la joie et la bonne humeur. Sauf pour les films d’Abdellatif Kechiche. Mais bon. C’est Kechiche quoi.

samedi 11 octobre 2014

« Si nous n'avons pas de preuve, c'est qu'ils sont très forts. »

Par LordPouic

Je ne me considère pas comme un scientifique, mais avant de me tourner vers l'informatique, je suis passé par un cursus universitaire très orienté sur les sciences. J'étais alors passionné par les nouvelles théories essayant d'apporter une explication aux origines de la vie, à la taille de l'univers, à la création de notre monde et autres. Cette passion m'a amené à rencontrer de nombreux scientifiques et à me renseigner (grâce aux vulgarisateurs) sur le travail de chercheur. La principale chose qui m'ait choqué dans mon apprentissage a été le système de vérification très sérieux effectué derrière chaque nouvelle théorie. Avant qu'une théorie soit acceptée, il faut d'abord se baser sur des faits ou d’autres théories déjà elle-même acceptées. De plus, chacun des éléments composant cette théorie doit être vérifiée par un grand nombre d’autres scientifiques, rendant ce travail très difficile et très encadré. Dès lors, la théorie est validée et approuvée et peut être utilisée. Voici les bases de ce système remis en cause par de petits de groupes aux opinions souvent assez spéciales. Avec l’arrivée d’internet, beaucoup de personnes, n’ayant ni diplômes ni légitimité, ont commencé à remettre en question la communauté scientifiques et ont commencé à exposer un peu partout des théories souvent erronées et parfois loufoques. Parmi ces personnes, nous retrouvons un groupe qui continue jour après jour à m’amuser et à me fasciner, j’ai nommé les complotistes.

dimanche 28 septembre 2014

Le cinéma muet : l'histoire de salles très bruyantes

Par Alabama

Mes chères licornes, aujourd'hui, nous allons nous attaquer à un sujet de l'histoire moderne : le cinéma muet. « Quoiiii ? » me direz-vous « Va-t'en, c'est pas toi la pro du cinéma, nous on veut LaManie ! » Ne me frappez pas tout de suite : je vais plus parler de l'expérience ldu spectateur face à la grande toile muette que des techniques des réalisateurs en soi. Même si je vais en parler. Un peu. Quand même. 

Les Lumières sur la Ville. C'est beau comme je vous explique pas. 

Lorsque l'on dit cinéma muet, on s'imagine souvent du noir et blanc qui bouge, un fond de piano pour mettre un peu d'ambiance. C'est ce à quoi vous pouviez parfois assister. Oui mais. Le cinéma muet était en réalité beaucoup plus bruyant que ça. A tel point que je vais utiliser l'expression d'un grand monsieur, j'ai nommé Michel Chion, qui décide d'utiliser un nouveau terme pour désigner la chose : le cinéma sourd. Un cinéma qui parle, mais pas par la voix directe. Je m'explique. 

vendredi 26 septembre 2014

Ernest, un groupe musical, mais pas que

Par La Maman des Dragons

Alors, je sais que ça fait un petit moment que je n’ai pas écrit d’article, mais mon cerveau s’était mis en hibernation tout seul et j’étais incapable de faire quoi que ce soit. Je déplorais qu’il sorte un jour de cette hibernation forcée et, miracle, il a décidé de passer à la phase décongélation il n’y a pas si longtemps que ça. Je vais donc vous parler de ce qui a provoqué le dégel : Ernest.

Les membres du groupe. Et le banjo.

Je sais que d’habitude je vous parle de théâtre, de Game of Thrones, de fans et de culture geek. Mais aujourd’hui, je vais vous parler d’un groupe de musique et plus particulièrement, du concert que je suis allée voir le 25 septembre 2014 aux Trois Baudets, en vous passant la partie où je me suis perdue dans la rue. Alors, contextualisons un peu les choses : lundi, un ami m’envoie un message me demandant si je suis partante pour un concert le jeudi même. Je dis oui (j’aime bien sortir un peu dans ma vie) et je demande quel type de musique c’est. La réponse (et je n’invente rien) a été : « C’est un style rock avec un mélange de vieux Paris et de malsain mais trop vachement bien. »

mercredi 24 septembre 2014

Clap de fin : un documentaire (ep.4)

Par LaManie

Après plusieurs soirées de tournage, il était temps que quelque chose en ressorte, non ? Eh bien, voici ! Ces soirées passées à filmer les musiciens de Label Troupe ne seront pas sans suite : j’ai pu réaliser un teaser du documentaire qui sortira d’ici quelques semaines. Sans plus de chichis, la vidéo !


J'espère que tu es aussi impatient que moi de voir le résultat final et que ces images te donneront envie de descendre sur Nice pour participer à cette superbe assemblée ! 

Sinon... bah, va manger des cookies. C'est bon, les cookies.

vendredi 12 septembre 2014

Légendes en Siagne, XVIIIème siècle et Tribal Fest : mes histoires de vidéos

Par LaManie

Comme vous avez pu le voir avec mes précédents articles, j'aime bien raconter les petites choses qui ponctuent ma vie. Il est vrai que ce blog n'est pas un journal intime à ciel ouvert, mais je trouve que lorsqu'il nous arrive des trucs fous, il faut savoir les raconter. Et là, il m'est encore arrivé des trucs fous.

On ne le dira jamais assez, mais le rôle de cadreur vidéo sur des événements est vraiment le meilleur job du monde. En l'espace d'un été, j'ai eu l'expérience de ce job trois fois, et à chaque fois sur des événements particuliers et assez étonnants. Comme ça me prendrait trop de temps d'écrire un article sur chacune de ces expériences, j'ai décidé de les résumer toutes les trois ici. Qu'importe le style, vous trouverez votre bonheur ; qu'importe votre envie, vous pourrez suivre l'aventure que vous voudrez. Mais je le répète : j'ai vraiment passé un été qui déchire !


7 & 8 juin : Festival Légendes en Siagne, Peymeinade

samedi 6 septembre 2014

Une visite à Auschwitz en 2014

Par Rainbowl 

Bon. Vous l’avez peut-être déjà compris, la spécialiste en histoire sur ce site, c’est Alabama. Cet article n’est donc pas l’histoire d’Auschwitz en elle-même. C’est un article plus personnel relatant ma visite au camp de concentration Auschwitz I et au camp d’extermination Auschwitz-Birkenau (ou Auschwitz II) en Pologne, il y a quelques jours.

Mais quand même, un peu d’histoire, pour mieux comprendre : Auschwitz, c’est le plus grand camp de concentration et d’extermination nazi. Il a été créé en avril 1940 par Heinrich Himmler, et libéré par l’Armée Rouge le 27 janvier 1945. Entre ces deux dates, ce sont plus d’un million de personnes qui y sont mortes, dont une immense majorité de juifs. C’est donc un symbole fort de la Shoah et de la folie meurtrière des nazis. Ces camps ne furent pas seulement horribles en raison du nombre de morts, mais également par le traitement des prisonniers. Primo Levi, dans Si c’est un homme, écrit que c’est comme cela que l’on peut comprendre  le terme d’« extermination » : c’est une destruction physique mais aussi et surtout psychologique. Ils ne sont plus traités comme des hommes, ils n’agissent plus comme des hommes. On détruit leur humanité, leur dignité.

Le site d’Auschwitz est inscrit au patrimoine de l’Unesco depuis 1979, mais on a pu le visiter bien avant : dès 1947, il devient un musée à la mémoire des victimes. Auschwitz I a été aménagé pour accueillir une exposition permanente, Auschwitz II a été plus ou moins laissé en l’état, avec quelques panneaux ici et là, et des monuments commémoratifs. Auschwitz III (ou Monowitz), où a été déporté Primo Levi, n’existe plus. Quand je parle d’une exposition permanente, il faut savoir que c’est la même exposition depuis 1947. C’est ouvert tous les jours et gratuit. Il est difficile de changer l’exposition dans ces conditions. Nous y reviendrons.

jeudi 28 août 2014

Musique de nerd

Par LordPouic


Comme vous l'avez sûrement remarqué je ne suis pas la personne qui écrit le plus sur CadavrExquis (et si vous ne l’avez pas remarqué, maintenant vous le savez) mais pourtant ce ne sont pas les idées qui me manquent. Mon plus gros problème vient souvent des sujets que j'ai envie de traiter : ils sont vastes et difficilement adaptables au format écrit. Prenons l’exemple du thème des musiques de jeux vidéo. Pour moi, il y a une incompatibilité entre ce que l'on ressent durant l'écoute d'une BO (qu'elle vienne d'un film ou d'un jeu vidéo) et le fait de pouvoir le retranscrire à l'écrit. Et même si toutefois l'envie me prenait d'écrire un article sur ce thème, il finirait indéniablement par ressembler à une grande liste de mes morceaux favoris sans réelle valeur ajoutée. Et pourtant, l'idée de faire un article sur les musiques de jeux vidéo me trotte dans l'esprit depuis quelque temps, mais je sais que je n'arriverais pas à écrire un autre article tant que celui-ci ne sera pas fini. C'est pourquoi j'ai décidé de faire un article recoupant deux de mes passions, la musique et le jeu vidéo, mais sans pour autant parler de BO. J'aimerais vous parler d'un style musical né à travers le jeu vidéo et ayant pris son indépendance depuis peu, la Chiptune.

On a presque tous le matos pour faire de la bonne Chiptune à la maison !

mardi 19 août 2014

Entretien avec un Vampire, l'oeuvre qui parle de tout sauf de vampires (ou presque)

Par Alabama


(Avant tout, je tiens à rappeler que le but de ce site est d’avoir un point de vue subjectif sur les sujets traités. L’œuvre dont je parle n’a pas – encore – été canonisée dans la littérature vénérée par les profs de prépa et l’interprétation qu’on peut en avoir s’autorise, pour quelques décennies, une grande liberté.)

Internet, bonsoir. (Je mens allègrement, il est onze heures du mat.)

Je démarre aujourd’hui Word non seulement parce que ma PS3 met des années à supprimer les sauvegardes qu’elle a entassées depuis deux ans, mais surtout parce qu’il y a quelques jours, LaManie a publié un lien sur mon mur Facebook. Ce lien, le voici.

De quoi me faire pleurer des larmes de sang par la bouche (mais qu’est-ce que j’écris, moi ?). Entretien avec un Vampire, c’est un de mes bouquins préférés. Bouquin qui a donné mon film préféré. Et je peux vous dire que ce que m’a annoncé Première, ça a meurtri mon petit cœur. Parce que les sagas dans le genre, qui viennent plus ou moins de nulle part, généralement, ça n’a pas bonne réputation, d’un point de vue qualité. Suis-je donc là pour me plaindre de films qui ne sont même pas encore sortis avec des acteurs qui n’ont pas encore été désignés ? (Même si sérieusement, un bon coup de maquillage sur la face de Tom Cruise, et ça passe.) Non. Ce serait une grave erreur que je risque de regretter. Sait-on jamais, disons. Anne Rice a elle-même fait l’erreur, lorsque le casting du film (le premier, le vrai, l’unique) (pardon) de juger Tom Cruise avant qu’il puisse tourner une seule scène. Mais comme elle est gentille et honnête, elle lui a envoyé une lettre pour s’excuser des énormes doutes qu’elle avait émis sur sa capacité à jouer Lestat. Bref. Je suis ici pour rendre hommage, à ma manière de petite littéraire et cinéphile à ses heures perdues, à ce monument de la construction moderne du mythe du vampire.

Allez, asseyez-vous, on va parler, vous et moi.

jeudi 14 août 2014

Comment j'ai assisté à la projection de Pulp Fiction au Festival de Cannes

Par LaManie

(J'ai écrit cet article le 24 mai 2014, à la suite de ce grand événement. Dans ma lancée, je l'ai envoyé au site Madmoizelle qui l'a publié. Voilà, vous venez de découvrir d'où vient mon envie de créer un webgazine, voualà voualà !)

Non non, nous ne sommes pas de retour vingt ans en arrière, en mai 1994, année où le grand réalisateur Quentin Tarantino recevait sa première Palme d’Or au Festival de Cannes. Même si j’aurais rêvé de vivre cette scène, durant la cérémonie de remise des prix, où Tarantino a gratifié une personne le huant d’un magnifique doigt d’honneur, je ne pouvais pas : je n’étais même pas encore née.
Mais cette année, en cette 67ème édition du Festival International du Film à Cannes, le plus beau des rêves s’est réalisé.
Je suis en étude de BTS Audiovisuel et mon chef des travaux, qu’il faut nommer pour l’exploit, Monsieur Gérard Camy, est aussi directeur de Cannes Cinéma et du Cinéma de la Plage.
Mais vous me direz : qu’est-ce que le Cinéma de la Plage ? Il s’agit d’une institution du Festival de Cannes mise en place en 2002 à la plage Macé (en face du Palais des Festivals), sous l’initiative de Thierry Frémaux et Gérard Camy, le but étant bien évidemment de rendre une projection « gratuite et accessible au plus grand nombre, dans l’optique de faire découvrir des films classiques au grand public ».
Objectif atteint, si l’on peut dire, car, grâce à ce grand homme du cinéma local, nous avons assisté ce soir, en ce vendredi 24 mai 2014, à la projection exclusive de Pulp Fiction du Quentin Tarantino, en sa présence, projeté en 35mm, sur la plage.

Aucune raison à cette image, elle est juste trop cool.


mardi 5 août 2014

Clap de Fin : un documentaire (ep.3)

Par LaManie

Suite de mon aventure musicale.
Un soir, enfin, j'ai pu retourner à Nice pour commencer réellement le tournage de mon documentaire sur Label Troupe. Et il s'en est passé des choses !

J'arrive enfin à Nice. Je me dirige directement vers l'appartement du Vieux Nice où a été créé Label Troupe et où vivent les musiciens. Il y a quelque chose d'émouvant dans le fait de découvrir un endroit où tout a commencé. Et avec les personnes qui l'ont fait vivre ! Mathieu, le créateur du concept, revient tout juste d'Israël (où il a eu le droit aux bombardements le jour de son arrivée...). Maintenant, c'est l'effervescence, le grand gourou est de retour ! Tout le monde se retrouve, la musique recommence pour de bon. Surtout que les projets vont bon train... Et l'humeur est toujours au beau fixe. Même si mon instrument à moi, c'est mon reflex, j'ai été acceptée par ces musiciens au grand cœur. Un bon moment qui s'annonce !

De gauche à droite : Anto, Mathieu, Killian, Lionel, Robin. 

Enfin, mon ingénieur son, Jordan, arrive avec tout son matériel. Parce que filmer de la musique, c'est bien, mais avoir du bon son, c'est quand même mieux. Donc zoom h4n (le meilleur pour un bas prix) et perche avec micro canon, c'est pratique pour bien travailler. On a du mal à se mettre en place - faut avouer que quand les musiciens commencent, c'est dur de les arrêter !  mais on y arrive finalement à vingt-et-une heures (en sachant qu'on devait partir jouer au port de Nice à vingt-deux heures, c'est bien organisé, dis donc...).

lundi 4 août 2014

Un bidonville au milieu de Central Park : Hooverville

Par Alabama

Si tu as vu la saison trois de Doctor Who, le nom de Hooverville devrait te dire quelque chose. Sinon, tu es pardonnable.

Le chef badass de Hooverville dans Doctor Who avec un chapeau de cow-boy expliquant le sens du partage
à ses sous-fifres avec une histoire de pain. Pourquoi c'est toujours une histoire de pain ? Pourquoi c'est jamais
une histoire de compote ? JE VEUX DES RÉPONSES. 

Hooverville est un élément capital de la Grande Dépression que nous avons eu tendance à oublier. Comme le Volstead Act, c’est un sujet qui fait partie d’un ensemble historique très complexe, et que l’on se contente d’évoquer sans vraiment l’approfondir. Ma Bible de l’Histoire des Etats-Unis n’en fait même pas mention (je me suis sentie un peu trahie sur le coup).

jeudi 31 juillet 2014

Coupure de rythme : viens découvrir le mouvement breakcore

Par LordPouic

Croyez-le ou non, dans mes jeunes années, j'ai monté un petit groupe de rock pour le concert de mon lycée (les Killer Rabbits, YEAH). Malheureusement, après une seule représentation, le groupe s'est dissout et j'ai arrêté la musique (oui, je raconte ma vie, mais j'écris cet article le jour de mon anniversaire, alors j'ai un peu le droit, non ?). Comme guitariste, mon principal défaut, à l'époque,  c’était le rythme. Même avec un bon duo batterie/basse, arrivait toujours un moment où je commençais à faire n'importe quoi. Alors quand j'ai découvert qu'un style musical ne voulant pas se limiter à un rythme stable existait, je me suis dit ouuuuaaaah, il faut absolument que j'écoute ça ! C'est comme ça que j'ai commencé à écouter de la breakcore.

Autoportrait à la poule, ou l'homme écoutant du breakcore sur
papier peint de vieux.

mercredi 30 juillet 2014

Œdipus/bêt noir : petite critique très professionnelle d'un bien étrange ballet

Par la Maman des Dragons 

Avant de commencer cet article, je veux qu’on se mette d’accord sur un point : je vous aime. Sachez-le bien au fond de votre cœur et quand vous aurez envie de me taper avec un écureuil mort, souvenez-vous en. Ceci étant dit, je commence. Vous vous souvenez de mon dernier article ? Celui sur la mise en scène moderne et le théâtre classique ? (Si vous voulez lire c’est par ici !) Dans ma conclusion, je vous disais que le mariage était impossible. Je vous avais parlé d’Hamlet par la Comédie Française, de Roméo et Juliette par le Théâtre national de Chaillot et de Lucrèce Borgia par le Théâtre de l’Athénée (ou Théâtre Louis Jouvet, c’est vous qui choisissez). Mais j'avais également cité un bijou de la mise en scène moderne : Œdipus/bêt noir. C’est ça, vous avez compris : je vais vous faire un article ENTIER sur cette pièce. Allez ne pleurez pas, ça va être rigolo.

Je suis allée voir cette pièce avec Alabama et notre classe de théâtre de prépa. Honnêtement, aucune de nous deux n’y serait allée volontairement. Et surtout, nous n’aurions pas payé. Mais c’était la prépa qui payait alors on s’est dit « Boooh on va bien voir. Si ça se trouve y’aura le copain de M. Théâtre. » (oui, la vie amoureuse de nos profs nous préoccupait plus que nos concours blancs). Alors on y est allées, Alabama avait trente-neuf de fièvre (Edit d'Alabama : ce n'est pas que je suis tarée, mais on avait une critique à faire dessus. Et ne pas pouvoir rendre un devoir, en prépa, c'est comme courir nue parmi des serpents nourris uniquement de haricots verts. C'est dangereux.), il neigeait, j’étais fatiguée. Vous savez quoi ? PLUS JAMAIS. Je vais vous expliquer pourquoi mais avant, laissez moi vous présenter ce chef-d’œuvre du théâtre moderne flamand (parce qu’en plus c’est pas français. Bah oui, sinon c’est pas drôle).

Œdipus/bêt noir est une adaptation moderne du célèbre mythe d’Œdipe (si si, tu sais qui c’est : le Grec qui tue son père, qui couche avec sa mère et qui répond à l’énigme du Sphinx avant de se crever les yeux et d’errer dans le Péloponnèse). D’accord, une adaptation moderne, pourquoi pas. Mais une adaptation moderne flamande ? Je suis moins sûre pour le coup. Cette pièce a été écrite par Jan Decorte, mise en scène et chorégraphiée par Wim Vandekeybus et elle a été jouée au Théâtre de la Ville du 28 janvier au 3 février 2013. Ceci évacué, passons aux choses sérieuses. Ah, attends. Avant que tu ne lises la suite (et parce que je t’aime très très fort), regarde juste la vidéo qui suit. Tu comprendras mieux de quoi je parle.






mardi 29 juillet 2014

Ma déclaration d'amour à Pokemon

Par LaManie

Je vais vous raconter aujourd'hui une histoire qui est arrivée à beaucoup d'entre nous. Vous vous sentirez sans aucun doute touché, si vous aussi, un de ces jours de votre enfance, un certain jour sous le sapin, Papa Noël a déposé ce fabuleux cadeau : la Gameboy.

PAPAPAAAAAAM.

Eh, je vous vois là, je connais ce petit sourire de côté qui signifie que vous voyez de quoi je parle : cette "énorme" (tout est relatif quand on est petit. Sauf ça.) cabine téléphonique portable qui servait à nous divertir dans les cours d'école ou aux toilettes. On a tous eu cette période, à l'école primaire, où chacun amenait son bébé, plus ou moins coloré, rempli de mille merveilles, pour jouer avec les copains.

Le magicien de l'Image : Georges Méliès

Par LaManie

En décembre 1895, une petite dizaine de personnes assiste au Salon Indien du Grand Café, boulevard des Capucines à Paris, à la première projection du fameux cinématographe des frères Louis et Auguste Lumière. Lors de cette projection, certains films qui marqueront l'Histoire sont présentés : La sortie des usines Lumière à Lyon, Le jardinier (plus connu sous le nom de L'arroseur arrosé) ou encore Le débarquement du congrès de photographie à Lyon. Petit point à éclaircir : Entrée d'un train en gare de la Ciotat, avec la fameuse entrée du train dans le champ qui en aurait fait sursauter plus d'un, ne fait pas partie de ce programme du 28 décembre, puisqu'il n'a été tourné qu'en janvier 1896.


À cette occasion, leur papa, Antoine, un des précurseurs du photo-portrait dans le domaine domestique, a invité un de ses amis, plus exactement le propriétaire du petit local qu'il loue au-dessus d'un certain théâtre. Son propriétaire est un illusionniste célèbre, possesseur du fameux Théâtre Robert-Houdin, dans lequel il donne des représentations de magie et d'illusions. Cet homme, cet immense prestidigitateur se prit de passion à la première vue de l'image animée des frères Lumière. Cet homme essayera à son tour de créer une machine à images et deviendra l'un des plus grands précurseurs du cinéma. Cet homme, il s'agit de Georges Méliès.


Eh oui, c'est toi, Monsieur !
(J'ai la même tête quand j'écoute quelqu'un parler de maths.)

lundi 28 juillet 2014

Dans la peau d'une festivalière : Avignon 2014

Par Rainbowl

Alors, déjà, le festival d’Avignon, qu’est-ce que c’est ?

Cet article promet d’être compliqué, puisqu’il y a en réalité deux festivals d’Avignon : le In et le Off. Bon, si vous allez sur la page officielle du festival (celle du In, en réalité), ils n’utiliseront pas ces termes, mais tout le monde, j’insiste là-dessus, tout le monde le fait. Et, personnellement, quand je parle du festival d’Avignon, je parle à la fois du In et du Off, puisque les deux ont comme point commun de se dérouler en juillet à Avignon, et de présenter du spectacle vivant (danse, musique et… autre chose, mais surtout du théâtre).

Ce restaurant, place du Palais des Papes, a tout compris.

L'ultime con se bat

Par LordPouic

Ceci est le meilleur screen jamais réalisé.
Dans le monde du nanar, les films engendrent rarement des suites (et il est encore plus rare qu’elles soient réussies). Lorsque cela arrive, ce sont des copies de l’original avec un « 2 » derrière le titre ou bien des réutilisations de films à succès (comme le nanar italien Aliens 2, tourné bien avant Aliens, le retour). Mais, parfois, un petit miracle se produit, et une suite, fidèle à l’original, apparaît comme par enchantement. Aujourd’hui, je vais vous parler de l’une de ces pièces peu communes : la suite de Deadly Prey (qui a été traduit en français par L’ultime combat), Deadliest Prey (oui, le titre est très recherché).

Vous vous demandez peut-être pourquoi j'ai choisi cette suite plutôt qu'une autre. En fait, c’est essentiellement pour l'histoire derrière sa production, les coulisses, dirons-nous. Deadly Prey est un nanar pure souche. Scénario inexistant, acteurs caricaturaux des films d'action, bande son donnant l'impression que les films X ont de vrais directeurs artistiques. Vous imaginez le reste. Et c'est justement sa médiocrité extrême – sinon grotesque – qui a su fédérer une fanbase gigantesque à travers le monde. Face à l’engouement pour ce chef-d’œuvre magique, David A Prior, le réalisateur de Deadly Prey (oui, il y a eu un réalisateur), a souhaité la suite de son plus grand film. Parce qu’il aime ses fans. De cette idée naquit Deadliest Prey, vingt-cinq ans après le premier opus. Le truc en plus ? Le casting d’origine est toujours au rendez-vous.

dimanche 27 juillet 2014

Le théâtre classique et la mise en scène moderne, une histoire d’amour interdite

Par la Maman des Dragons

Je vous ai beaucoup parlé de fantasy, de fandom, de fanart, mais je vais vous parler de ce qui me tient le plus à cœur. Non, ce n’est pas Game of Thrones, mais le théâtre. Je vous la fais courte : le théâtre, c’est ma vie depuis que j’ai six ans. Alors, aujourd’hui, alors que les metteurs en scène les plus prestigieux revisitent les classiques de façon moderne, moi je hurle dans mon coin.

Je vais prendre trois exemples que j’ai vus ces dernières années : Roméo et Juliette (théâtre national de Chaillot, mise en scène de David Bobee, du 15 au 23 novembre 2012, d’après la pièce de William Shakespeare), Lucrèce Borgia (théâtre de l’Athénée, mise en scène de Lucie Berelowitsch, du 3 au 19 octobre 2013, d’après la pièce de Victor Hugo) et La Tragédie d’Hamlet (Comédie Française, salle Richelieu, mise en scène de Dan Jemmett, du 7 octobre 2013 au 12 janvier 2014, d’après la pièce de William Shakespeare). Bon, d’accord, ça fait deux Shakespeare contre un Hugo, mais ça se vaut.

Roméo et Juliette, l'art de faire danser des couvertures de survie

Non, il ne s’agit pas d’une nouvelle version de Romeo + Juliet, mais bien d’une mise en scène totalement indépendante de la célèbre pièce. Je ne sais pas si vous êtes déjà allés dans la salle Jean Vilar du Théâtre national de Chaillot, mais c’est une très belle salle. Grande, assez moderne, avec une structure apparente en fer sur les côtés. La scène est très simple, plus de rideaux, bref une salle moderne. La pièce commence bien, un beau décor cuivré, un jeu de communication entre la scène et la salle, tout pour plaire. Pourquoi, expliquez-moi pourquoi, David Bobee a décidé de remplacer certains termes de la belle langue de Shakespeare par des « putains » et autres (surtout quand le père de Juliette la traite ainsi) ? Si ce n’était que ça… Pas de vrais décors  bon, ça va parce que c’est moderne –, mais des gros cubes à roulettes. Ça va. Mais faire danser du break dance à Mercutio, je suis moyen fan.

Juliette n'est plus italienne, mais arabe. Pourquoi pas.

Le fanart, un mode d’emploi très geek (2/2)

Par la Maman des Dragons

(Pour lire la première partie, c'est par ici !)


«  Le fanart c’est quoi ? »
J’ai répondu à cette question dans mon précédent article qui est, tout simplement, la première partie de ce qui s’avère être un très long article que j’ai coupé en deux pour éviter de vous assommer.

Dans cette première partie, j’ai situé ce qu’était le fanart (de l’art primitif à base de fanes de radis, si si j’te jure), j’ai parlé des grandes catégories qui le constituaient, à savoir la fanfiction, le cosplay et le RPG et comme je suis gentille j’avais commencé par un petit topo de mon histoire personnelle et de mon amour pour le fanart avant d’aborder LA question qui fâche : la fanfiction.
Et maintenant, parce que je vous aime bien, je vais continuer et vous parler de deux autres points sujets aux clichés : le cosplay et le RPG. C’est parti.

samedi 26 juillet 2014

Le Volstead Act ou les Etats-Unis à sec (d’alcool) (en théorie)

Par Alabama


Le Volstead Act, c’est le joli nom de ce qu’on connaît sous l’appellation de Prohibition. On en a généralement déjà entendu parler dans un film, une série ou la page Wikipédia d’Al Capone. L’historique législatif, c’est un peu fastidieux, alors résumons vite : le Volstead Act, c’est une loi en vigueur de 1920 à 1933. Même si c’est ainsi qu’on a tendance à se la représenter, la Prohibition est une politique qui ne se limite pas aux Etats-Unis : le Canada, la Russie et la Finlande l'ont adoptée avant Washington. Le gouvernement américain, tourné vers les autres pays, se dit « Mh mh. Viens, on se lance aussi, on fait un nouvel amendement ! ». Malheureusement, je n’ai pas la source de cette citation. 

Le XVIIIème amendement, qui institue la Prohibition, est ratifié le 16 janvier 1919. Le Volstead Act, quant à lui, vient le compléter en définissant les boissons alcoolisées (et exclut au passage celles utilisées à des fins religieuses qui, elles, peuvent être vendues. COMME DE PAR HASARD. Pardon.). 



« Vin kasher à usage religieux» 
Et d'un coup, tout le monde est rabbin.

Anecdote nulle que vous pourrez ressortir en soirée : c’est l’unique amendement qui ait été abrogé dans la Constitution étasunienne (mais par un autre amendement, faut pas déconner, le XXIème très exactement). Conséquence de toutes ces petites choses : « la production, la vente et le transport de boissons alcoolisées sont interdites » dès 1920 (pour une fois, je cite un vrai truc : c’est la section 1 du XVIIIème amendement). De plus, « l’importation […] ou l’exportation à des fins de consommation sont également interdites ».


The American Issue titrait
« Le vote met les Etats-Unis à sec.
 »

mercredi 23 juillet 2014

Clap de fin : un documentaire (ep.2 : L'interview)

Par LaManie


Dans notre premier numéro, je vous parlais d’une troupe de musique que je comptais suivre pour la réalisation de mon documentaire auto-produit (j’utilise ce mot un peu savant pour dire que je le fais toute seule avec mes sousous à moi). La première étape, que j’ai pu vivre à la suite de mon premier article, m’a permis de découvrir Label Troupe. J’ai découvert l’ambiance et les différentes personnes qui se joignent à la troupe régulièrement. Tous les instruments se mêlent : guitare, saxophone, violon, djembé, trompette, etc. En attendant de pouvoir vous raconter mes premiers tournages, je me suis dit qu’une première interview des créateurs de Label Troupe pouvait être une bonne mise en bouche.

A l’origine, il s’agit d’une bande d’amis niçois, tous passionnés. Un jour, ils se sont dit qu’ils allaient se retrouver pour jouer ensemble. Petit retour sur la création d’un moment unique entre musiciens de tous horizons…

Pour commencer, qu’est-ce que Label Troupe pour vous ?
Label Troupe, c’est juste un regroupement d’amis qui voulaient faire de la musique ensemble, et je suppose qu’on devait faire trop de bruit dans l’appart, du coup on a décidé de jouer dehors. A l’appartement, ça devient ingérable quand on est trop nombreux…

Qui a eu l’idée de ce rassemblement ?
C’est Mathieu, celui qui possédait l’appartement, qui en a eu l’idée. En fait, il en avait l’idée depuis un moment. Ensuite, nous étions plusieurs à y réfléchir avec lui, une petite dizaine. A l’appartement, qui se trouve dans une petite ruelle du Vieux Nice, l’improvisation était primordiale : solistes et percussions, on rameutait plein de musiciens. Mais les percus, ça posait des problèmes aux voisins. Puis un jour, la chaleur de l’été et l’envie de s’agrandir nous a fait sortir, donc ce fut direction le MAMAC.

 
La soirée commence, les musiciens de Nice affluent.

dimanche 20 juillet 2014

Vision du plus vieux métier du monde au XIXème : « le mal nécessaire »

 Par Alabama


Aujourd’hui, je vous emmène sur un thème historique dont vos profs de lycée vous auront peu parlé : la prostitution du XIXème siècle jusqu’en 1946. Pourquoi le XIXème ? Parce que c’est, en France, l’apogée du bordel. Le pur, le vrai. Pourquoi 1946 ? Parce que c’est la date de la loi sur la fermeture des maisons closes françaises. Le tableau que je vais vous dresser concernera donc ce centenaire et demi, car les pratiques évoluent peu après la grande réinvention qu'en fait la Révolution. Vous verrez que ce tableau fait bien réfléchir sur la situation actuelle des prostituées. Mais, diable, pourquoi n’aurions-nous pas de bordels réglementés par l’Etat pour garantir la santé et la sécurité de ces vendeuses de rêve (et d’autres petites choses) ?


Vorstadt und Salon de Josef Engelhardt.

« La prostitution : le mal nécessaire ? » Voilà comment Alain Corbin titre son article publié dans la revue L’Histoire. Alain Corbin, c’est mon copain d’Histoire des putes. Pour étudier cette Histoire, il faut partir d’un constat simple : l’Etat, les magistrats, la police, personne n’a jamais réussi à étouffer la prostitution. Et poursuivre sur une notion plus complexe, celle des différentes politiques adoptées à l’égard de ce métier. Ici, je ne m’aventurerai pas à juger le métier même de prostituée. Je voudrais simplement vous montrer le point de vue que l’on avait dessus au XIXème siècle. La profession n’a pas, ou peu, changé, mais la manière de la percevoir et de la pratiquer, elle, n’est plus du tout la même. Et pour cela, je vais vous livrer le quotidien d’une prostituée à l’époque, en vous laissant faire votre propre comparaison, et donc, votre propre avis.

samedi 19 juillet 2014

Quand l'humour politique rate sa cible : petit historique des Guignols de l'Info

Par Rainbowl


Pour certains, c'est les Disney, pour 
d'autres, c'est ça.
Avant toute chose, il faut que je te parle de mon propre parcours, petit lecteur. Je ne suis pas tombée dans la marmite de la politique en m’engageant pour une cause ou pour un parti. Moi,  j’ai commencé à m’intéresser à la politique avec Laurent Gerra et Canteloup. Je précise : ils ne me font plus du tout rire aujourd’hui. J’étais trop jeune pour déceler les blagues… limites, disons, ça et là. Mais à l’époque, on avait un DVD de Gerra que j’ai regardé un jour avec ma mère. Je n’ai rien compris, et pourtant j’ai trouvé ça drôle, en reconnaissant vaguement deux, trois personnalités politiques entrevues à la télé. Le pire, c’était que le DVD datait de 2004 ou de 2005, et que les blagues, du coup, n’étaient plus forcément d’actualité. Mais tant pis : je me suis renseignée pour comprendre. Et tu comprends maintenant, cher lecteur, que mon goût pour la politique est venu avec un grand éclat de rire devant la compréhension d’une blague. Les Guignols ont bien entendu fait partie de tout cela : je regardais de vieux sketchs sur Internet. J’ai surtout retrouvé à l’époque une sorte de DVD best of Putain 15 ans ! ou quelque chose de ce style. Je considère que des blagues politiques peuvent être encore drôles vingt ans après, même quand elles parlent d’une actualité précise. Alors imagine des blagues politiques sur l’actualité en 2014…

Je m’adresse à toi, lecteur d’aujourd’hui, lecteur né il y a plus ou moins une vingtaine d’années : que penses-tu des Guignols de l’Info ? Je t’entends déjà : tu ne regardes pas ça, de temps en temps seulement. Tu repères le mot de la saison (zlataner, par exemple), et tu te marres. Tu n’en penses pas grand-chose, soit parce que tu ne t’intéresses pas à la politique, soit parce que tu t’y intéresses justement, mais sûrement pas  via Canal +.

mercredi 16 juillet 2014

Billy Brown ou mes coming out

Par Rainbowl



Vous pouvez écouter ça pendant votre lecture, c'est encore plus sympa !


SOS-Homophobie définit le coming out comme « l'annonce volontaire d'une orientation sexuelle ou d'une identité de genre à son entourage ». L'expression coming out vient du verbe anglais to come out, qui signifie « sortir de ». Mais sortir de quoi ? Du "placard", l'endroit dans lequel on se "planque", où l'on cache son désir, où l'on se réfugie parce qu'on a peur de ce qui pourrait arriver si l'on révèle qu'on est lesbienne, gay, bi ou trans. » Ceci étant dit, vous noterez que le coming out est désigné comme un événement unique, qui n’arrive qu’une fois. On fait son coming out et paf ! C’est fait, on est débarrassé. Cet article a pour objectif de tuer cette idée absolument fausse d’une part, et d’autre part, d’expliquer un peu ce que l’on ressent quand on fait le sien, de coming out.

Oh, Billy Brown had lived an ordinary life, Two kids, a dog and the precautionary wife, While it was all going accordingly to plan, Then Billy Brown fell in love with another man



Le végétarisme, les questions moisies et moi

Par Alabama 


Avant-hier, je proposais un article à Unicorpse sur la modification corporelle. Hier, en le lisant, une chose m’a frappée : ce qu’elle vit au quotidien à propos de l’apparence qu’elle a choisi de donner à son corps, moi, je le vis à propos de la manière dont j’ai choisi de le nourrir. Ainsi, sur le même modèle que Madame Unicorpse, je vous propose un article sur le végétarisme pour répondre aux questions ou les réflexions que je commence à connaître par cœur. Genre… Vraiment, vraiment, par cœur.

Que les gens soient curieux à l’égard de mon régime alimentaire, je le comprends. S’il n’y a qu’une chose à retenir de ce que je vais dire, c’est que, le végétarisme, c’est, pour moi, un choix. Oui, dit comme ça, ça paraît évident. Mais vous verrez que ça répond à pas mal de petites interrogations qu’on peut me poser.

D’abord, depuis quand ? J’ai commencé à arrêter la viande vers l’âge de onze ans. Mais progressivement, bien sûr. Je n’ai pas arrêté du jour au lendemain. Ça a d’abord été le porc, la viande rouge, puis la viande blanche. Je n’ai jamais réellement mangé de poisson ou de fruits de mer, donc cette partie-là n’était pas un problème. Au début, ce n’était pas vraiment par conviction. J’étais peut-être un peu jeune pour ça. C’était beaucoup plus simple, et intrinsèquement lié : dans mon assiette, il y avait du cadavre, dans ma bouche, il y avait du cadavre. S’il y a des nerfs, du gras, du sang, ce n’est pas de la nourriture, c’est du cadavre. Voilà
C'est pas du manger, ça. C'est une cuisse en Lego. 
comment je voyais les choses. Au fil du temps, mon point de vue a évolué. Bon, oui, c’est toujours un bon gros morceau de cadavre. Je me suis beaucoup renseignée sur les techniques d’abattage, sur l’influence de la viande sur la santé, sur les problèmes mondiaux dus à la consommation de viande, sur toutes ces petites choses. Il serait peu utile que je vous en fasse un compte-rendu, Internet m’a déjà bien devancée en la matière ! Sachez juste que oui, on peut être végétarien et en très bonne santé (souvent même en meilleure santé qu’un omnivore) à partir du moment où le végétarien connaît les besoins de son corps. Non, je n’ai jamais eu besoin de prendre des vitamines ou des protéines à côté. Non, devenir végétarienne si tôt n'a pas troublé ma croissance (même si je ne recommande pas de commencer à cet âge-là, mieux vaut attendre ; mais dans mon cas, c’était arrêter la viande, ou finir en convulsions dans mon propre vomi). Ce sont des préjugés courants, préjugés que je comprends, résultats d’un manque national d’informations. La population végétarienne de France a de quoi rougir, bien loin derrière l'Angleterre, dont nombre de restaurants consacre une page du menu 
au végétarisme. Mais ce qui m’intéresse maintenant, c’est de répondre clairement aux questions que l’on m’a posées deux, trois, sept, cinquante fois. Parce que, vous savez quoi ? Je me rappelle que je suis végétarienne uniquement quand j’en parle. C’est devenu une telle habitude pour moi que de trier ce que je peux manger ou pas que c’est aujourd’hui inconscient. Je comprends la curiosité. Mais ça va parfois beaucoup plus loin. Attention, on met sa ceinture, parce que toutes ces phrases sont garanties véridiques.

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...